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Chapitre 1 – Théâtre 1 : Le spectacle

Chapitre 2 – Théâtre 2 : Chez soi

Chapitre 3 – Théâtre 3 : Le rendez-vous

Chapitre 4 – Théâtre 4 : Le repas de famille

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C’est ce que les ayant observés s’éloigner puis fermé la porte il ne lui dira pas.

Senti. Posé. Mesuré. La porte se ferme et le temps se suspend, lève ses bras pour orchestrer le silence qui va suivre. 4’33’’. C’est infime. C’est immense. Extrême assurément. Tout se loge, peut le faire à l’intérieur de ce silence. Trop infime, trop immense pour y loger des phrases. Perdues d’avance. Pas assez sentis, posés au mauvais moment, mal mesurés, les mots ne sont pas assez forts, et quand ils le sont ce ne sont plus des mots.

« ...partis sans regarder derrière... »

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Chaque fois c’est la même chose, on dirait que quelqu’un a déréglé le siège et le

rétroviseur. Pourtant non. Ce n’est pas possible mais reste un mystère qu’il omet de

résoudre après avoir avancé ou reculé son siège, ajusté le rétro, et pris la route sans

jamais oublier de mettre le clignotant ni de jeter un coup d’oeil dans l’angle mort en

se tordant le cou.

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Bien sûr que j’ai contourné. Qu’est-ce que vous vouliez que je fasse ?

Je l’ai laissé là, il était crevé, bien crevé, plus que crevé même si c’est possible.

Ou bien pareil en tout cas.

Puis c’était clair que je pouvais plus rien faire pour lui.

Et j’aurais pas forcément fais quelque chose si j’avais pu. Il était plus temps.

En tout cas, au final, ça m’a posé aucun problème.

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Valse, il est con. Il entre chez moi, il dit rien, il tourne un moment, comme un con, et il repart.
Et moi je suis là, je le regarde, comme un con aussi. Mais lui c’est permanent, c’est sûr. J’en suis sûr. Chaque fois qu’il vient, qu’il tourne, qu’il repart, je me dis qu’il est con, et fringué comme un con. Fringué sans aucun rapport avec les circonstances. Ou trop. Faut voir.

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